Festivals : quelles aides publiques perçoivent-ils ?

Si le procès fait à la municipalité d’avoir voulu tuer la Nuit de la Saint-Sylvestre ne tient pas, les réactions que le transfert éventuel de cette fête populaire a suscitées auprès de nos lecteurs témoignent, parfois, d’une incompréhension de la politique culturelle menée par les élus saintais.

Dans nos colonnes, reproches et interrogations ont fusé, en effet, sur les soutiens, en particulier financiers, apportés à telle manifestation plutôt qu’à telle autre.

L’an dernier déjà, la polémique avait fait rage autour de la subvention accordée par la Ville aux Jeux santons, mais refusée par Michel Forgeau, le président du festival folklorique.

Pour y voir clair, rappelons les aides publiques accordées à chacun de ces événements forts, leur fréquentation populaire estimée et leurs retombées économiques, lorsqu’elles sont connues.

Cette somme se répartit entre une aide de la Ville (25 000 euros + 3 000 euros au titre de la 50e cavalcade) et une subvention exceptionnelle du Pays de la Saintonge romane (5 000 euros).

Pour un budget annoncé de 300 000 euros, Michel Forgeau a pu compter, l’an dernier, sur une subvention de 3 000 euros du Conseil régional via le Pays de la Saintonge romane.

Le président des Jeux santons a refusé la subvention de 15 000 euros de la Ville, au prétexte que cette somme lui paraissait insuffisante.

Et Michel Forgeau de la comparer aux aides publiques accordées à la Saint-Sylvestre ou aux Oreilles en éventail, mais aussi aux quelque 60 000 euros versés par la municipalité avant que Bernadette Schmitt ne coupe le robinet, en 2001.

Après le festival 2008, le président des Jeux santons estimait à 50 000 le nombre de spectateurs du festival, y compris le public du défilé du 14 juillet. Source

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