La mémoire rochelaise résonne à Port-au-Prince

Il possédait 327 hectares à la Croix-des-Bouquets, dans la plaine de Cul-de-Sac, à un jet de pierre de Port-au-Prince, là où, aujourd’hui, se trouve l’aéroport Toussaint-Louverture : le Rochelais Aimé-Benjamin Fleuriau de Bellevue, dont la propriété rochelaise abrite désormais le musée du Nouveau-Monde, s’est enrichi là-bas, dans les Caraïbes, à l’endroit exact où le séisme a été le plus meurtrier.

Le Bordelais Jacques de Cauna, professeur de lettres qui a passé vingt-cinq ans à Haïti, a consacré une thèse et un ouvrage à l’armateur rochelais (1).

Comme beaucoup de blancs là-bas, il avait choisi une de ses plus belles esclaves pour s’occuper de lui.

Il fut accueilli sur le domaine de Montrouis, au nord de Port-au-Prince, par son oncle Paul dont il hérita quelques années plus tard.

Le premier maire de Port-au-Prince, Michel-Joseph Lerimboure, était le procureur de la grande sucrerie Fleuriau.

Il a participé à la création du musée du Nouveau-Monde de La Rochelle en 1980 avec Michel Crépeau et Alain Parent et regrette que la salle du rez-de-chaussée, entièrement consacrée à l’esclavage, ait disparu. Source

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