Le confort des clubs passe par le Grand Coudret D’autres points d’interrogation

La ville de Saintes est riche en équipements sportifs.Mais certains ont pris de l’âge, se sont dégradés ou ne correspondent plus aux besoins, que ce soit en terme d’accueil ou d’accessibilité.C’est ce qui est remonté auprès de Joël Cardin, l’adjoint aux sports.

Il avait chargé des groupes de travail de dresser cet état des lieux et de définir les demandes des associations ou clubs concernés.

«Dans bien des cas, nous nous sommes aperçus qu’une nouvelle construction reviendrait bien moins cher qu’entamer des travaux de rénovation ou de restructuration», exprime Joël Cardin.

Parmi les lieux concernés, le dojo, installé dans le bâtiment de l’ancienne caserne des pompiers, cours Genêt.

Les différents clubs d’arts martiaux y sont à l’étroit.

Il faut passer par un escalier pour aller de l’une à l’autre.

L’autre gros point noir est celui de la salle de la rue Gallieni que doivent se partager le Boxing club saintais et les membres du club de musculation Muscool Action. Source

Mais ce ne sont pas les seuls.

La salle Pasteur qui accueille l’US Saintes danse et fitness, a montré ses limites.

«Ce n’est pas vraiment une salle de danse», juge Joël Cardin.

Les escrimeurs voudraient bien aller voir ailleurs s’il est plus facile de pratiquer leur art autre que dans leurs actuels locaux, situés au rez-de-chaussée d’un immeuble (ancienne caserne de gendarmerie), derrière l’abbaye aux Dames.

D’autre part, ils aimeraient pouvoir développer une activité escrime pour les handicapés.

Face à ces besoins, la municipalité a sa petite idée.

Au lieu de multiplier les nouvelles structures, elle consiste à essayer de rassembler tout le monde au même endroit.

«Nous l’avons ciblé sur la rive droite, en lien avec la politique d’aménagement de la Ville qui pousse à l’animation et au développement de ce secteur», observe Joël Cardin.

Cette volonté a rapidement conduit à porter les regards du côté du gymnase du Grand Coudret et à envisager son extension.

Cela rejoint leur besoin de place supplémentaire dans le cadre d’un projet de création d’un pôle de formation.

Ils doivent, aussi, mesurer la surface disponible et voir ce qu’il est possible d’envisager, en fonction des besoins exprimés.

En revanche, l’adjoint aux sports se montre circonspect sur les délais de faisabilité.

La municipalité saintaise s’interroge sur le devenir d’autres sites sportifs.

Mais rien n’est encore vraiment défini, on attend ce que veut faire l’Institut du fleuve Charente.

Le site est sensible car, outre l’aviron, cela concerne le camping municipal et l’ancienne piscine olympique.

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