Plus de sept mois après l’instauration d’un nouveau plan de circulation et de stationnement, comment se porte le commerce du centre-ville? Mais, à ce jour, aucune étude sérieuse n’a été lancée et ne confirme, ou n’infirme, cette impression basée sur des témoignages directs.
Le 2 février, lors de la réunion publique consacrée au bilan de ce fameux plan, six mois après sa mise en oeuvre, Jean Rouger avait critiqué, vertement, un document adressé quelques jours plus tôt aux services municipaux par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Rochefort et Saintonge.
«Il s’agit de commentaires, teintés de beaucoup de sentimentalisme», avait alors regretté le maire en réaffirmant son attente «de chiffres, de comparatifs avec les années précédentes, avec d’autres villes moyennes».
Responsables de Saintes Shopping, l’association des commerçants, et représentants de la CCI se sont abstenus de participer à la réunion publique du 2 février.
Un courrier électronique adressé par le maire à Jean-Marc Bonnet, le Monsieur Économie de l’antenne de Saintes de la CCI, les avait tous «douchés» quelques jours plus tôt.
En retour, André Denis, directeur général de la Chambre, se fendit d’une réponse écrite à Jean Rouger.
Selon la CCI, le document de Jean-Marc Bonnet constituait une simple note de synthèse traduisant l’inquiétude de commerçants de la rue Arc-de-Triomphe et de la place Bassompierre interrogés par Jean-Marc Bonnet.
«En nous appuyant sur les témoignages de ces commerçants, nous voulions démontrer à la Ville qu’il y avait urgence à faire preuve de solidarité envers ces professionnels, en aménageant des arrêts minute place Bassompierre», explique Hervé Fauchet, vice-président de la CCI.
Le maire souhaitait alors obtenir des données précises sur les chiffres d’affaires. Source
