«On ne s’y retrouve plus», racontent Eliana et Andrée, croisées devant un arrêt de bus, place de Verdun. Ces dames d’une soixantaine d’années relativisent les changements mais elles regrettent leurs lignes directes vers le centre commercial Beaulieu ou encore l’hôpital.
Les correspondances des 17 nouvelles lignes, appelées pôles d’échange, n’ont pas la cote auprès des usagers.
Il suffit de rester cinq minutes près d’un point d’informations de la RTCR (Régie des transports communautaires rochelais) pour s’en rendre compte.
Mohammed ne mâche pas ses mots à l’égard de la desserte du centre-ville depuis Châtelaillon.
Pris hier en fin de matinée, le bus parti de l’arrêt Châtelaillon-les Boucholeurs a mis 53 minutes jusqu’à la place de Verdun, correspondance comprise avec la ligne 2.
Il se lève plus tôt en période scolaire et prend un premier bus en centre-bourg pour retrouver ensuite la ligne 16 aux abords d’Angoulins. Source