Onze ans après sa création, l’association de sauvegarde du patrimoine – en images – du département et de la région est à la croisée des chemins. Le fait est qu’on sollicite de plus en plus le FAR, sur place mais aussi depuis la Bretagne, les pays de Savoie, etc. – pour utiliser ses trésors.
Parallèlement, les particuliers, eux, affluent au local de l’association les bras chargés de photos, diapos, négatifs et films en tous genres, après avoir vidé les armoires ou les cartons poussiéreux du grenier.
Le problème, c’est que les bénévoles et la permanente – et seule salariée – sont un peu débordés à la fois par ces offres et ces demandes.
Le FAR, auquel l’administration fiscale a accordé fin janvier le statut d’association d’intérêt général (1), est un peu devenu «le fournisseur des Archives départementales», dit le réalisateur Claude Guillot, président du FAR.
Nous sommes devenus une sorte d’institution et le public attend un accueil institutionnel, or ça ne l’est pas.
Le FAR bénéficie de deux aides : une subvention du Département, et une de la Région, sous forme d’emploi-tremplin pour la salariée.
Le Fonds audiovisuel de recherche collecte, numérise et diffuse les images de la mémoire collective de la région.
Dernièrement, des étudiants de l’université de La Rochelle se sont enfermés pendant une journée dans les locaux du FAR et ont consciencieusement fouillé dans le stock pour leur VJ (vidéo-jockey). Source
