La gratuité ne remplit pas le tiroir-caisse

Rive droite, les commerçants s’adaptent tant bien que mal au nouveau plan de circulation opérationnel depuis plus de huit mois. Place Bassompierre justement, Justine Otal-Bertrand a cherché une parade à la baisse du chiffre d’affaires de son magasin de cuisines. Ici, la marque Pérène a remplacé Arthur-Bonnet, dont le nom a trôné 20 ans au frontispice de la boutique.

Pour pallier cette conjoncture et les effets du plan de déplacements urbains, Justine Otal-Bertrand a imaginé offrir la gratuité du parking Eugène-Pelletan à ses clients.

Rue Arc-de-Triomphe, Sébastien Sardain, qui gère le magasin d’électroménager familial (1), a, lui aussi, placardé sur sa devanture la même promotion «parking gratuit, rue Pelletan».

Ici, Sébastien Sardain n’offre pas à ses clients des heures gratuites dans le parc de stationnement géré par Q.Park.

L’accès à ce parking privé, devenu aujourd’hui un véritable atout commercial, s’effectue par la rue Pelletan.

Rive gauche, l’argument du parking gratuit est aussi utilisé par Lydia Schaeffer, la fleuriste de la place Blair (Flore et Sens).

Mais alimenter l’horodateur pour acheter un bouquet de fleurs est mal vécu.

Aussi Lydia Schaeffer offre-t-elle une demi-heure de stationnement gratuite à partir de 10 euros d’achat.

Pour inverser une tendance qui ne leur est guère favorable, ces commerçants ont pris des initiatives individuelles, pas toutes couronnées de succès. Source

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