Année 2011, mise en eau de l «Hermione». Année 2012, la frégate construite à Rochefort met le cap vers Boston, sur les traces de La Fayette. Plusieurs questions se posent, dont une dont on pensait connaître la réponse depuis toujours : la frégate doit-elle naviguer et aller en Amérique sur les traces de La Fayette, ou non?
Dans ce cas précis, il s’agit de trancher entre ceux qui rêvent de ce voyage et d’autres, qui préféreraient que l «Hermione» reste définitivement ancrée à Rochefort.
Lundi, se tient à Paris, avec le président de l’association Hermione, Benedict Donnely, une réunion du bureau de cette organisation pour évoquer l’avenir du bateau.
On est passé à l’acte depuis peu et la marine a délégué un capitaine de vaisseau qui a passé du temps à Rochefort en février et mars.
Il a notamment participé à une journée “technique”, à l’initiative de Jean-Pierre Saunier, président du comité technique.
Cela a mis en exergue la nécessité de faire des choix.
Pour moi, ce n’était plus un débat.
Mais selon le représentant de la marine, il n’y a pas de consensus, certains veulent que “l’Hermione” reste à Rochefort et soit un témoin non actif.
Benedict Donnely rappelle qu’il est président d’une association dont l’objectif est de réaliser ce voyage vers les États-Unis.
Et que jamais, il n’a eu envie de construire un bateau-maquette.
À titre exceptionnel, cependant, car nous avons une convention avec la ville selon laquelle le bateau doit passer 9 mois par an à Rochefort.
À supposer donc qu’une majorité se dégage en faveur du départ de la frégate, restera à adopter une «stratégie de navigation» réclamée par la marine nationale.
Ce qui est sûr, c’est que le bateau navigue dans les meilleures conditions, toutes les solutions méritent d’être étudiées. Source
