Après les «rave party» dans les années 1990, c’est au tour de ces rassemblements de faire trembler les communes de l’Hexagone. Le principe est simple et bien rodé : plusieurs milliers de personnes se donnent rendez-vous en plein centre-ville et profitent de la soirée sans autre animation que leur présence massive et une bonne dose d’alcool pour égayer la nuit.
Avec plus de quinze millions d’utilisateurs en France, le site Internet, dit réseau social, touche 80 % des 15-24 ans, et plus de la moitié d’entre eux se connecte chaque jour.
La terrible efficacité de cet outil de communication réside dans le fait que le moindre geste effectué par un utilisateur est immédiatement visible par tous ses amis.
Pour Zacharya Bahij, 23 ans, l’idée est venue en apprenant que 5 000 personnes avaient participé au rassemblement de Rennes.
J’aime La Rochelle, je veux qu’on en parle dans les médias, je veux faire du “buzz” (autrement dit, du ramdam, pour reprendre la nouvelle terminologie lancée par le secrétaire d’État à la francophonie, NDLR).
Pourtant, à Nantes, lors d’un apéro géant cet automne, près de 50 comas éthyliques ont été recensés, ainsi que quelques arrestations pour violence.
S’il vient juste de créer une page dédiée à l’événement sur le site de réseau social, il a pourtant déjà prévu d’alerter les autorités.
Je compte appeler le préfet et la police pour demander l’autorisation. Source
