” Je pense à ceux qui ne sont plus là aujourd’hui “

Guy Perrier n’avait pas 20 ans quand la Seconde Guerre mondiale a pris fin. Lorsque la jeune résistante fut hébergée, à La Rochelle, chez les parents de Guy Perrier, ni l’un ni l’autre n’imaginaient se retrouver, 66 ans plus tard, devant le monument aux morts de Royan, la première recevant du second l’insigne de chevalier de la Légion d’honneur.

Samedi matin, à la faveur des cérémonies commémoratives de la libération de la Poche de Royan, Camille Renault a été mise à l’honneur pour son engagement au côté de Roger Faraud.

Mon mari, Jean-François, me disait : “Il faudrait que nous fassions quelque chose.”

Agir, réagir face à l’occupation allemande, certes, mais comment, par quel canal?

C’est lui qui m’a mis en contact avec Roger Faraud.

Le président du Comité départemental de libération est chargé de préparer, à l’échelle de la Charente-Maritime, l’après-guerre et la phase transitoire entre la Libération et la restauration des assemblées élues et des institutions gouvernementales.

Je parcourais au moins 80 km à vélo tous les jours.

Engagement qui aurait pu lui coûter la vie.

Le même jour, d’ailleurs, Jean-François et Camille Renault auraient pu laisser la vie, au même endroit, sans savoir qu’ils étaient présents l’un et l’autre sur le même secteur.

À l’écouter, à 96 ans, énumérer de mémoire les noms, les dates, les lieux, on devine combien cette période a compté dans sa vie. Source

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