Hôtellerie : des étoiles déclinantes

Les habitués du Grand Hôtel de Pontaillac peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Les deux établissements 3 étoiles du Pays royannais devraient en effet survivre à la liquidation judiciaire du groupe Mona Lisa, qui en assurait l’exploitation commerciale et la gestion administrative. Le tribunal de commerce de Paris a accepté l’offre de reprise présentée par la société Dofre Estate portant sur les 23 hôtels et résidences hôtelières que pilotait Mona Lisa dans la France entière.

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Les 10 copropriétaires du Palmyr hôtel (48 chambres) et les 13 du Grand Hôtel (40 chambres) sont tout aussi inquiets.

Il s’agit d’une modeste SARL au capital tout aussi modeste (100 000 \u20ac) dont la jeunesse (création en juillet 2009) n’est pas forcément un atout.

Pas les baux qu’ils avaient signés avec Mona Lisa et que le mandataire judiciaire a dénoncés.

Les résidences hôtelières sont l’un des nombreux avatars de la défiscalisation immobilière.

Un particulier achète un logement neuf destiné à la location et en confie l’exploitation à une société spécialisée, laquelle coiffe généralement la triple casquette de promoteur, vendeur et gestionnaire.

Une vingtaine d’opérateurs ont déjà bu la tasse avec, à la clé, une concentration du marché et, pour les investisseurs, une baisse des loyers.

La faillite la plus retentissante est celle de Quiétude Évasion, l’un des tout premiers opérateurs hexagonaux avec ses 51 établissements, ses 4 800 logements et ses 80 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Elle a racheté à tour de bras des concurrents en difficulté tout en se diversifiant dans la résidence pour seniors.

Elles ne sont plus que cinq à gérer les affaires courantes en attendant d’être fixées sur leur sort. Source



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