L’eau sous surveillance : premières restrictions estivales

Hier, 46 départements, essentiellement dans le Bassin parisien et l’ouest du pays, faisaient l’objet de mesures de restriction de l’usage de l’eau. Fin juillet, ils étaient 32 – et 35 l’an dernier à la même époque, sachant que 2009 n’est pas considérée comme une année de sécheresse, mais plutôt comme une «année moyenne».

Rien à voir avec 2003 ou 2006, même si «l’eau doit être utilisée avec parcimonie», souligne Hervé Brulé, responsable de la direction de l’eau au ministère de l’Écologie, pour qui le nombre de départements concernés va augmenter dans les semaines à venir.

De fait, poursuit-il, «la situation s’est bien améliorée sur le bassin de l’Adour», où seule la Midouze (Landes) est placée sous mesure de restriction.

Pas de gros problème non plus sur le bassin de la Dordogne, note Bernard Gaillard, sauf sur le «petit chevelu», ce maillage de petits cours d’eau, traditionnellement affectés à cette période de l’année.

En Charente, des mesures d’interdiction ont été prises sur la Bonnieure et la Tude, tandis que le Clain, l’Auzonne et l’Auge sont placés «en alerte 3», niveau qui précède l’interdiction sur une échelle qui en comporte trois.

En Aquitaine, la situation n’est pas de nature à trop perturber les cultures irriguées.

En Charente-Maritime, Luc Servant, président de la Chambre départementale d’agriculture, s’était réjoui d’une «situation de la ressource en eau assez confortable en début de campagne». Source



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