Le Prince Miiaou est rentré de la ville. Après cinq années dans un studio étriqué de Paris, la chanteuse a refait son nid dans une jolie ferme charentaise au large de Réaux, 400 habitants, Charente-Maritime. Sa musique n’est pas de celles qui passent sur les grandes ondes. Au moment où sa carrière prend son envol, elle sort les griffes pour préserver son indépendance.
Son premier disque, «Nécessité microscopique», était autoproduit, le deuxième aussi. C’est le jeu du yo-yo depuis six mois. En même temps, c’est une machinerie qui me fait très peur.
Le batteur Norbert Labrousse officie également avec les Rochelais de Coup d’Marron et prépare un séduisant projet solo, «L’oeil du maître».
Quelques modèles de la vivacité des scènes régionales. Ce qui m’intéresse, c’est montrer le travail au long cours, cette exigence, l’enregistrement où le son prend de l’ampleur, puis la tournée.
«Nécessité microscopique» et «Safety First» sont disponibles via le site www.myspace.com/leprincemiiaou. S
