Entre ramasseurs et propriétaires, c’est la guerre des champignons

Entre ramasseurs et propriétaires, c'est la guerre des champignons La lumière rasante, l’air qui se rafraîchit, les feuilles roussies et rougies, les promenades en forêt odorante à la rencontre de la nature et la cueillette des champignons. Une image d’Épinal bucolique hélas battue en brèche par les faits, tant cèpes, morilles et autres girolles déchaînent les passions. Lundi encore à Carcans, un gendarme appelé au secours a été blessé par le 4×4 d’un propriétaire qui venait de chasser une famille de ramasseurs de champignons en les menaçant et en rayant leur véhicule.

Cet homme de 51 ans a été placé en garde à vue hier. Il a plaidé coupable et a été remis en liberté. Le sujet reste sensible et les accrochages voire les débordements fréquents. Car chacun semble persuadé de son bon droit.

Dans une brochure éditée en direction du grand public, l’Office national des forêts rappelle les références réglementaires en matière de cueillette de champignons, tirées des codes civil, de l’environnement et forestier.

Lorsque le volume prélevé est supérieur à 5 litres, l’amende encourue peut s’élever à 750€ voire 1 500€.

Les gendarmes, les policiers, les agents assermentés, notamment de l’ONF, de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, du Conseil supérieur de la pêche et des gardes particuliers sont habilités à constater les infractions.

«Nous intervenons principalement à la demande de propriétaires pour des violations de propriété», explique un officier de gendarmerie du groupement de la Gironde. Une sortie en nature ludique et revigorante.

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