Le canal de Marans, ce bel endormi

Ce sera son bâton de maréchal, son ultime combat politique avant de raccrocher définitivement ses crampons d’élu. Quand Michel Rogeon a décidé, il y a quatre ans, de prendre en charge le dossier de la restauration du canal de La Rochelle à Marans, il savait qu’il passerait le relais à la mairie de Périgny en 2008. Son but : faire de ce trait d’eau oublié un axe touristique majeur de l’Aunis, un pôle nature départemental au même titre que Vitrezay, la Cité de l’huître ou le Paléosite.

Et si les canoéistes de Rompsay ont tenté de redynamiser leur portion de cours d’eau, ils ont éprouvé les pires difficultés à pratiquer leur sport en raison de l’eutrophisation, des lentilles, de l’immobilisme du milieu aquatique dans lequel seuls les ragondins semblent trouver encore plaisir à s’ébattre.

Le chantier de réhabilitation du canal de Marans est commencé depuis bientôt trois ans sous l’impulsion du Conseil général, maître d’ouvrage.

Les berges ont déjà été fragilisées par les ragondins. Les choses avancent donc, mais à la vitesse du courant du canal ou d’un cheval au pas, c’est-à-dire très lentement. D’autant que les financements ont pris du retard. Faute de fonds, on ne peut gratter le fond. S



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