« Et si la Ville de Royan achetait Curie ? »

Photo Philippe Belhache
Didier Quentin l’a dit et répété : à 6 millions d’euros – au minimum -, l’ancien lycée professionnel Pierre-et-Marie-Curie est bien au-dessus des moyens de la Ville de Royan. Le conseil municipal débattait alors d’une mesure somme toute consensuelle, la possibilité pour le porteur d’un projet de construction d’habitats à loyer modéré de dépasser le coefficient d’occupation des sols.

«Vu le retard que nous affichons dans ce domaine du logement social, il nous faudrait peut-être réfléchir à l’utilité d’acheter Curie», a suggéré le doyen des conseillers municipaux.

En tout casn, étant donné les pénalités que nous devrons payer si nous n’atteignons pas les 20 % de logements sociaux prévus par la loi SRU, personnellement, je préfère que cet argent serve à la construction de logements.

Jacques Guiard, éternel avocat de la cause du logement social, ne pouvait qu’approuver la suggestion de Michel Servit.

Pour une raison avant tout pragmatique, l’opportunité de disposer en centre-ville de 10 000 mètres carrés pour y mener un programme exemplaire en matière d’habitat à loyer modéré.

Si Royan n’a pas atteint les 20 % de logements sociaux, c’est parce qu’il n’y a jamais eu volonté politique d’y parvenir. S



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