L’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Aeres) a rendu publics hier les résultats d’une évaluation de toutes les universités françaises, en formation comme en recherche. Il s’agit d’une cartographie de chaque académie réalisée à partir d’expertises effectuées entre 2007, année de la création de l’Aeres, et 2010. Mais, si l’on dirige le projecteur sur l’offre de formation en licence, là où se trouvent le plus d’étudiants, les quatre universités bordelaises se situent au-dessus de la moyenne académique, et encore plus de la moyenne nationale, avec 56 % de licences obtenant les notes A et A + (lire ci-contre la définition des notes) et pratiquement aucune (deux en tout) avec la mauvaise note de C.
C’est particulièrement vrai pour les sciences, avec l’université Bordeaux 1, présente en biologie et environnement, d’une part, et en informatique d’autre part, «deux mentions de très grande qualité».
L’autre intérêt de cette évaluation de l’Aeres est de montrer que la formation en sciences humaines et sociales (SHS) est également de très bonne qualité sur le campus bordelais.
Pour Bordeaux 3, on peut citer un niveau «de très grande qualité» en histoire, arts du spectacle et audiovisuel, histoire de l’art et archéologie, ou lettres classiques et modernes.
L’accueil et le suivi des étudiants sont d’ailleurs également salués pour cette université au détour de cette vaste étude.
Lorsqu’on s’intéresse aux paliers supérieurs de l’enseignement, et notamment aux activités de recherche liées aux universités, aujourd’hui essentielles dans la compétition mondiale, le campus bordelais a visiblement tout d’une référence en France.
Pour les formations en licence, l’université rochelaise n’en propose que cinq de très bonne qualité, les autres sont moyennes ou médiocres. S
