La bière de Fort Boyard, une drôle d’histoire belge

Un Flamand masochiste au point de s’abonner aux chaînes francophones pour ne rien manquer du jeu «Fort Boyard», voilà qui pourrait bien réconcilier le si tiraillé royaume de Belgique. Ainsi Hedwig Beernaert, déjà connu pour avoir avoir reconstitué le célèbre monument charentais-maritime dans une brasserie de sa bonne ville d’Ostende, et désormais citoyen rochefortais.

Après une incursion malheureuse sur une île d’Oléron peu encline à laisser brasser le loup belge dans cette bergerie déjà productrice de la bière des Naufrageurs, Hedwig vient donc de poser ses valises de malt et de houblon dans la zone du Pont-Neuf.

Outre une marque protégée pour les dix prochaines années par l’Institut national de la propriété intelectuelle (INPI), Hedwig et son épouse Chantal profiteront également sur leurs étiquettes de la nouvelle appellation à rallonge «Rochefort Océan, le pays de Fort Boyard» décidée par l’office du tourisme communautaire.

Une bière artisanale, avec un goût évolutif, puisqu’elle poursuivrera sa fermentation en bouteille. S






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