Les vracs promis au terminal Saint-Marc

L’accostage d’un premier cargo au nouveau quai bordant le nouveau terre-plein de l’anse Saint-Marc? «Dans les semaines qui viennent», promet Francis Grimaud, le directeur de l’Établissement vraquier de l’Atlantique (EVA), confirmant ainsi l’imminente mise en service de cette infrastructure portuaire dédiée aux produits en vrac. En 2007, quand le Grand Port maritime de La Rochelle lançait l’appel à projets pour l’exploitation de ces 11,5 hectares gagnés sur la mer, deux opérateurs levaient la main. Sica Atlantique et Fast, une filiale du Groupe Kuhn, tous deux spécialistes de trafic de forts tonnages, décidaient d’une réponse commune.

Un contrat pour trente-cinq années, une durée identique à celle du contrat complémentaire signé pour ouvrir à EVA le droit d’exploiter le quai attenant.

Pour desservir cette usine, EVA mettra la main à la poche : «5 millions dans les trois ans».

Tandis que le Grand Port garde la main sur les dessertes routière et ferroviaire du terminal, dont il espère 500 000 à 600 000 tonnes rien que d’Holcim, sur les 1,4 million de tonnes projeté pour Saint-Marc.

Un choix technique pour contenir les émissions de poussières au déchargement des cargos est validé : une première trémie dépoussiérée sera achetée.

Comme première grue, EVA utilisera celle que lui transfère le Grand Port, dans le cadre de la réforme nationale.

Lequel ajoute que les trafics existants du groupe Sica vont bénéficier du nouveau potentiel de stockage et de manutention proposé à Saint-Marc.

Référence aux importations d’engrais pilotés par la société Aténa, et aux tourteaux importés du Brésil pour l’alimentation animale. S






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