Les blouses blanches au bord de la crise de nerf

Les blouses blanches au bord de la crise de nerf Déjà à Saint-Charles, les employés dénonçaient des conditions de travail de plus en plus dures et un manque de dialogue social. Aujourd’hui, la situation va, selon certains salariés, de mal en pis. À tel point que depuis lundi, une lettre anonyme, dont l’auteur dit être une soignante de l’hôpital, a été envoyée au directeur et circule à l’envi, dans tous les services de l’établissement. Si le directeur Pierrick Dieumegard confirme avoir reçu ce courrier, il a refusé d’y réagir.

En revanche, le personnel, presque soulagé «que quelqu’un ait pris la plume pour résumer aussi bien la situation», ne se prive pas de confirmer ce que dénonce la lettre.

Rappelons qu’à Béligon désormais, un binôme – une infirmière et une aide-soignante – se charge de 12 patients en semaine, de 15 le week-end et de 25 la nuit.

Du médecin au brancardier, beaucoup ont l’impression d’avoir «la tête sous l’eau».

Depuis l’aménagement définitif à Béligon fin mars, les comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) extraordinaires se suivent et se ressemblent.

«La sécurité n’est plus assurée pour les patients, les conditions de travail ne sont plus dignes pour les soignants, il est de notre rôle de dire “Stop”», résument les syndicats.

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