Les risques sismiques ne sont pas nuls

Quand la terre trembla le 7 septembre 1972 dans le pertuis d’Antioche, les effets furent plus psychologiques que matériels.De nombreux Charentais-Maritimes sortirent dans la rue pour comprendre ce qui se passait et il se murmure que l’on vit, à Royan, des gens s’agenouiller pour prier. L île d’Oléron, la plus touchée par ce séisme qu’au Japon on considérerait pourtant comme insignifiant, découvrait sa faille.

La plus grosse secousse de la région – 7,5 sur l’échelle MSK – a été enregistrée le 7 janvier 1772 entre Parthenay (Deux-Sèvres) et Loudun (Vienne), autre secteur de Poitou-Charentes à la croûte terrestre instable.

La secousse enregistrée le 28 septembre 1935 à Rouillac, en Charente, n’a rien à envier à celle d’Oléron – 7 MSK -.

La zone 5 où le niveau d’aléa est considéré comme fort concerne essentiellement les départements d’outre-mer (la Guadeloupe).

Et est, en tout cas, suffisamment pris au sérieux pour que le ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, vienne de rappeler que les règles parasismiques applicables depuis plus de vingt ans dans les zones à risques comme Oléron le sont, à partir du 1er mai 2011, aux bâtiments des zones 2 et 3.

Deuxième mesure, tout dépôt de permis de construire devra intégrer l’arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite «à risque normal».

Jusqu’alors, la bible c’était un document baptisé norme PS92 qui intégrait le calcul parasismique dans les nouveaux bâtiments en fonction de la zone.

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