Déficit en eau alarmant

Exemple de riviereIls expliquent que cela est particulièrement visible sur la Boutonne, qui vient de battre un triste record le 19 avril, celui d’avoir eu un débit inférieur à 2 mètres cubes par seconde au moulin de Châtre, où des mesures sont faites depuis 1969. Alors, le 11 janvier 2010, après un an de débats au sein des diverses réunions de la CLE et du Schéma d’aménagement et de gestion des eaux de la Boutonne (Sage Boutonne), une fourchette de valeurs pour le volume prélevable (*) a été votée puis transmise au préfet de Midi-Pyrénées, coordonnateur de bassin sur Adour-Garonne.

Pour y arriver, le premier outil est la mise en place de réserves de substitution (souvent appelées «bassines», NDLR).

D’ailleurs, le Sage Boutonne «recommande toutes formes de substitutions dès qu’elles présentent un caractère démontré de substitution soit à des prélèvements en nappe d’accompagnement, soit à des prélèvements en rivières, dommageables pour la préservation des écosystèmes aquatiques, de la qualité de l’eau et des débits en étiage».

Le financement serait assuré à 70 % par l’Agence de l’eau.

Cette mesure s’adresse à un nombre relativement restreint de personnes dont le matériel d’irrigation est assez ancien et pour lequel le renouvellement serait trop coûteux ; ou encore pour certains agriculteurs proches de la retraite.

Frédéric Émard et Jean-Yves Martin plaident aussi pour promouvoir une agriculture plus raisonnable, avec des assolements plus adaptés, face aux changements climatiques et qui permettraient de développer une filière aux débouchés locaux. S



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