L’arroseur qui voudrait bien être arrosé

De la pluieUn couple de touristes, le sourire crispé, garde la pose devant le buisson dégoulinant de fleurs roses, dans les jardins de l’esplanade Kerimel-de-Kerveno, le temps d’une photo prise par un passant complaisant. «Ça fait plaisir de voir ça», lance fièrement Philippe Couderc. Philippe Couderc est responsable des espaces verts de la Ville. Et il aime ses pelouses, ses 35 massifs, ses fleurs (120 000 plants annuels produits dans les serres municipales), ses buissons. Mais la sécheresse de cet été précoce, qui nous a confisqué le printemps, commence à l’inquiéter sérieusement.

«Vis-à-vis des touristes qui viennent l’été, on ne peut pas se permettre d’avoir des massifs moches et des pelouses desséchées», commente Philippe Couderc, qui a encore à l’esprit la vision d’horreur d’août 2003, quand les restrictions d’eau avaient transformé les gazons en paillassons.

On peut facilement multiplier ces chiffres par 8 ou 10 pour obtenir la consommation globale d’une nuit de pluie artificielle, provenant d’un puits spécialement creusé près du marché central.

Ainsi nous fabriquons, avec nos déchets de tailles de l’hiver, du paillage que nous utilisons dans les massifs.

En revanche, nous continuerons à faire circuler les citernes pour les massifs. S



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