Le photographe conserve le Japon dans son viseur

Leurs appareils reflex s’alignent dans les vitrines du photographe du cours National, spécialiste de matériel haut de gamme dont la réputation dépasse la ville, voire la région. Pour l’heure, celui-ci n’est pas affecté par la pénurie qui menace la profession depuis le séisme japonais. Quantité de ces usines détruites devront être reconstruites ailleurs dans le pays car Sendaï est située à proximité de la centrale nucléaire de Fukushima.

Dans les heures qui ont suivi le séisme et le tsunami, le photographe saintais a perçu l’énorme problème auquel allait être confrontée l’industrie photographique.

Des stocks, justement, voilà ce qu’il manquait aux fabricants japonais avant la catastrophe.

Il suffit qu’un sous-traitant spécialisé dans les baïonnettes des boîtiers ait interrompu ses fabrications à la suite de la destruction de son usine pour que les appareils photos ne puissent pas être assemblés.

À Hoya, le plus important fabricant de verres d’optique a dû fermer ses fours, faute d’électricité.

Si Canon fait part d’une production intermittente, Olympus ne possède qu’une usine au Japon, à l’ouest du pays, zone épargnée par le tsunami.

Mais ce groupe fait aussi appel à des sous-traitants et tous n’ont pas encore retrouvé une activité normale.

C’est ce marché qui se retrouve le plus menacé par une pénurie dès ces mois de mai et juin, traditionnellement importants pour les ventes. S



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