Un train complet de marchandises, ce sont 21 wagons, qui équivalent au retrait de 54 poids lourds du trafic routier. C’est aussi une empreinte écologique atténuée par une réduction des émissions de CO2 de 66 tonnes par expédition. À La Rochelle, le Grand Port maritime tente de faire émerger cette alternative. Il constituait en octobre dernier son opérateur ferroviaire de proximité (OFP), une entreprise ferroviaire qui propose des services de fret pour accéder au report des flux de la route au rail.
Un qui est assemblé par Picoty, l’entreprise pétrolière qui importe à La Rochelle ses hydrocarbures raffinés et les réexpédie ainsi vers ses dépôts de Guéret (Creuse) et de Chasseneuil-du-Poitou (Vienne).
Et un autre que Cogemar, une filiale logistique du groupe Bolloré, assemble pour acheminer de la pâte à papier de La Rochelle à la région Rhône-Alpes.
L’opérateur ferroviaire rochelais, le premier installé par un grand port maritime français, explore d’autres pistes. S
