Jacqueline Tabarly, l’épouse du skipper, le reconnaît bien volontiers «Je ne déteste pas le monde, mais je n’aime pas la foule». Pourtant, en souvenir d’Éric Tabarly, disparu en mer d’Irlande en juin 1998, elle multiplie les voyages et les rencontres avec l’association Éric-Tabarly dont elle est présidente pour perpétuer l’oeuvre de son mari – et notamment la promotion de la voile auprès des jeunes – et maintenir en état ses six fameux Pen Duick.
Cinq des six voiliers sont arrivés, hier, à Royan dans le cadre des fêtes de l’estuaire et des 400 ans de Cordouan.
Après quelques ronds dans l’eau au large de Meschers, Talmont et Mortagne, les bateaux ont accosté le long du quai 12, près de la capitainerie.
Et ce n’est pas sans une certaine émotion que l’on descend – pieds nus bien sûr – dans le ventre de ce bateau de légende par une petite échelle métallique.
Ce bateau, tout comme le Pen Duick VI, elle le considère comme ses maisons.
Magnifique de voir tout ce monde qui s’intéresse aux bateaux, qui les photographient. À ma connaissance, nos bateaux ne sont jamais venus ici, sauf peut-être une fois avec Éric.S
