Jardin public : pourquoi la Ville veut le désenclaver

Les événements de la semaine passée et les dégradations constatées sur le parcours d’accrobranche («Sud Ouest» du 19 juillet) ont, par ricochet, mis en lumière la réflexion qu’est en train de mener la municipalité sur l’opportunité d’ouvrir complètement le Jardin public vers l’extérieur dans le cadre d’un réaménagement de la rive droite, le long de la Charente.

Cette idée d’ouverture 24 heures sur 24 ne fait pour l’instant pas l’unanimité jusqu’au sein même de la majorité.

À droite, l’UMP Frédéric Neveu a d’ores et déjà dit qu’il était contre pour des raisons de sécurité.

Après, sur la question du Jardin public, quelques-uns ont des avis divergents.

La volonté est donc de l’ouvrir et d’en supprimer toutes les barrières, naturelles ou pas, pour assurer une continuité de l’arc de Germanicus jusqu’à l’avenue de Saintonge.

Quant à la question de savoir si cette ouverture pouvait générer plus de délinquance ou pas, Margarita Sola, première adjointe au maire et présidente du CISPD (Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance), a un avis bien tranché et prend l’exemple du skate-parc.

«Surtout que nous mettrons de l’éclairage la nuit et nous éviterons tout ce qui est petits recoins», reprend Jean Rouger.

Le maire précise aussi que le but est de supprimer les barrières hydrauliques qui peuvent exister lorsque le fleuve déborde.

De la vidéosurveillance au Jardin public n’est en tout cas pas à l’ordre du jour.

Un rapport de la cour des comptes a d’ailleurs reconnu le peu d’efficacité de ce dispositif sur la voie publique.

Puis Saintes est une ville moyenne où tout le monde se connaît. S



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