87 ans sous l’océan

Le 2 décembre 1924, à 6 h 25 du matin, le chef guetteur du sémaphore de Chassiron signale l’échouage d’un important navire sur le rocher d’Antioche. Il s’agit du «Port Calédonia», battant pavillon finlandais, l’un des derniers quatre-mâts barque avec une coque en acier. Tour à tour, les 25 marins sont emportés par des lames énormes sous les yeux impuissants des habitants de Saint-Denis-d Oléron.

Il aura fallu les compétences et la persévérance d’une dizaine de bénévoles passionnés de l’Association de recherche et d’étude du patrimoine maritime et fluvial (Arepmaref) pour mettre fin à 87 années d’inconnue.

L’équipe a pris la mer avec le skipper de la société Azulîle, qui a fourni le catamaran de 38 pieds servant de support de recherches.

La technique employée par les archéologues marins a été le quadrillage des zones probables du naufrage à l’aide d’un sonar unique en son genre.

Une fois qu’une image possible du navire est trouvée par le sonar, elle est positionnée avec précision sur une carte et c’est au tour des plongeurs d’entrer en scène.

«On se concentre maintenant sur la recherche de témoignages de la vie quotidienne», annonce Vincent Lebaron.



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