Un radar sur les parcs à huitre en mer

Un radar sur les parcs à huitre en mer Je vois débarquer quatre gars équipés de lampes frontales, sur le banc de Chevalier, face à Saint-Trojan-les-Bains. Et une forte aptitude à repérer les comportements qui ne collent pas avec une bonne pratique de l’ostréiculture. Cela fait une année que Francis Bédis, le garde-juré salarié du Comité régional conchylicole Poitou-Charentes, a lancé la traque aux voleurs d’huîtres. Il n’a pas de pouvoir de police.

Mais, il a prêté serment à la barre du tribunal de grande instance, et du Fier-d Ars au pertuis de Maumusson, il dérange par sa seule présence, et pêche du renseignement qu’il renvoie aux gendarmes.

Une présence insolite, un numéro d’identification de bateau, de louches allées et venues\u2026 Les enquêteurs peuvent alors faire leur «cueillette» sur le bord du quai, ou engager des investigations plus poussées.

C’est aux commandes du «Poitou-Charentes», un chaland équipé d’un radar performant et d’un dispositif de vision nocturne, que cet ancien patron de pêche originaire de Marennes-Oléron traverse les concessions d’élevage et se fond dans le paysage nocturne.

Discret et silencieux, jouant avec l’orientation du vent pour être le plus discret possible. Au fil des dépôts de plaintes, nous nous sommes aperçus que les vols se déroulent à toutes hauteurs de marées.

Parfois même, quand les parcs ne découvrent pas, ils viennent arracher les poches des tables d’élevage avec des perches et des crochets.

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