Quatre millions mis à l’eau en trois jours

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Photo D.J.
Le Sanya a été mis à l’eau hier matin. Il va rejoindre les Îles Vierges américaines. Le Taiti, qui attendait hier devant la porte, goûtera l’eau ce matin, lui aussi depuis la cale de Port-Neuf. À ces deux voiliers s’ajoute un Queensland qui, s’il est encore à l’intérieur du grand hall de la Scan, butine de l’étrave la porte d’entrée du chantier. Il aura droit au grand air à la fin de la semaine, et rejoindra Dubaï.

Le plus petit de ces bateaux mesure 16,70 mètres de long ; le plus grand 24,40 mètres.

Et la valeur confondue de ces trois unités que le chantier Fountaine-Pajot vient de mettre (ou va mettre) à l’eau en l’espace d’une courte semaine, c’est 4 millions d’euros.

Un volume d’affaires qui est à rapporter aux 35 millions d’euros de chiffre d’affaires que l’entreprise a réalisé l’an dernier.

«Trois gros bateaux mis à l’eau en trois jours, c’est rare», se réjouit le PDG Jean-François Fountaine.

L’histoire que racontent ces sorties de chantier, c’est aussi le déplacement des marchés à l’export dont plusieurs grands dirigeants d’entreprises nautiques font écho depuis deux ans.

Dont le patron de Fountaine-Pajot, qui est aussi président de la Fédération des industries nautiques.

S’ils ignorent quand reprendront les ventes sur la vieille Europe, ils soulignent en revanche d’heureux et importants glissements vers les marchés Asie-Pacifique-Indien.

Des mouvements qui, dans le cas du chantier rochelais, se sont traduits l’année dernière par une augmentation du volume d’affaires à l’export.

D’une part, près de 80 % des ventes ont été réalisées à l’export l’an dernier, contre 74 % en 2010 ; et 58 % des ventes ont été signées hors de France et d’Europe, contre 48 % en 2010.S



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