La recette du Coca-Cola est unique et jalousement gardée, la marque de soda est déclinée à toutes les sauces. Pour l «Hermione», c’est pareil. Reconstruire à l’identique une frégate qui a vu le jour au XVIIIe siècle : un projet fou, un chantier fabuleux qui mérite bien d’être dûment estampillé et enregistré, promu et défendu. Il suffit de rentrer dans la boutique de l «Hermione», juste à côté de la porte de l’arsenal, pour s’en convaincre.
Pour toucher le maximum de consommateurs avides de souvenirs, plusieurs stands mi-Ville, mi-association proposeront stylos, casquettes et porte-clés tout le week-end, dans les zones d’accueil du public (Corderie, Lapérouse, Libération).
Deux boutiques en dur, donc, mais l’association Hermione – Lafayette n’entre pas dans le détail de ses recettes propres.
«Les produits dérivés, visites, dons, adhésions permettront de régler 60 % du coût du chantier», précise Isabelle Georget.
Pour la biscuiterie charentaise-maritime Beurlay, ce sera donc 5 % du prix de vente hors taxe de chaque boîte métallique aux couleurs du navire, 8 % pour le fabricant de maquette espagnol Artesania Latina.
Trois jours d’agapes collectives et partageuses. Source Sud Ouest