Ni pineau ni porto

Qui aurait pensé que le principe du «ni-ni», cher à certains courants de notre classe politique, était applicable en viticulture? L’étiquette du C’et du M des Hauts de Talmont est pourtant sans équivoque. L’affaire du «ni pineau ni porto» fait sourire Jean-Jacques Vallée. Le slogan ne pouvait que séduire ce professionnel du marketing. Il l’a surtout contraint à redoubler de pédagogie auprès de l’administration.

Le produit le satisfait pleinement, de même qu’il contente ses associés, le spécialiste du vin Michel Guillard et le viticulteur cozillon Lionel Gardrat.

Un vin doux et sucré, différent du pineau sur deux aspects : un taux d’alcool réduit (15°) et une quantité de sucre de 30 à 40 % moindre.

Et puis, il faut bien le dire, l’offre est déjà pléthorique.

Ces deux vins «mutés» – leur fermentation a été interrompue par l’adjonction d’alcool – pourraient bien en occuper un chapitre à part.

Le C’et le M – pour colombard et merlot, les deux cépages d’élection des Hauts de Talmont – affirment leur originalité dès l’ouverture.

Le second joue sur des accords surprenants de griotte.

Tous deux imposent ensuite une douceur en contraste avec l’austérité parfois «cistercienne» des autres productions maison. S



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