Joris Feuillasse ne lâche rien

Ses doigts glissent et virevoltent le long des cordes de ce long et étrange instrument qu’est le kamalen goni. S’en échappe un son tantôt rond, tantôt piquant et rebelle, aux mélodies chaudes. Ces sonorités font référence aux grandes étendues désertiques et paisibles des plaines de l’Afrique de l’ouest. «Jouer me fait du bien, ça me transporte, ça me fait voyager», confie, sourire en coin, Joris Feuilasse, 36 ans.

Lors du Festival de l’insolite Les Oreilles en éventail, qui débute vendredi 3 août (lire par ailleurs), Joris Feuillasse investira un des chalets installés sur la place Bassompierre.

Ce Saintais d’origine l’a découvert par hasard, ce curieux banjo.

Au cours de son dernier voyage au Mali, en 2006, ce père de famille est tombé amoureux de cet assemblage d’une calebasse – sorte de citrouille – et d’une peau surmontée d’un long bout de bois auquel sont fixés entre 6 et 14 cordes.

Malgré cela, en France, sa pratique reste marginale, seulement cantonnée à la communauté africaine ou à la sphère jazzy.

Pour diffuser cet instrument dans l’hexagone, Joris Feuillasse ne compte pas ses heures.

La fabrication d’un modèle lui prend entre trois et huit jours.

«C’est assez rapide, ce n’est pas un violon», plaisante-t-il. Source



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