A toute vapeur sur le train des mouettes

A toute vapeur sur le train des mouettesC’est une histoire d’amour pour les trains à vapeur qui se transmet de génération en génération. Pierre Verger est un passionné, tout comme son père, Richard. À 46 ans, cet ingénieur pour la Communauté d’agglomération de Royan consacre tout son temps libre à redonner un second souffle à de vieilles locomotives. Lorsqu’on lui demande d’où vient cette affection pour ces machines, tout son visage se plisse en un sourire.

Ses grands-parents l’amenaient lorsqu’il était enfant dans un jardin traversé par une voie ferroviaire.

Mon père regardait des trains circuler toute la journée. Il a détenu toute sa vie un spécimen en bois fabriqué dans son enfance. Je l’ai encore chez moi aujourd’hui.

Pierre Verger a grandi entouré de trains électriques sur des rails en plastique, donnant à sa maison des airs de gares routières. Dès 16 ans, il apprend la conduite aux côtés d’un autre aficionado dans son genre.

Trente ans plus tard, il conduit les touristes de Saujon à la Tremblade aux commandes de Progrès, actionnant le sifflet et passant la tête par la balustrade pour surveiller la voie.

La locomotive à vapeur effectue, sur une journée, plus de 40 kilomètres sur les rails et consomme entre 600 et 700 kilos de charbon. On agite les mains à la moindre occasion, saluant tous les passants qui croisent le convoi.

N’oublions pas que nous sommes une association, même si nous travaillons pour le compte du Conseil général.

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