La folie de Jean-Louis Foulquier

Québec, plaines d’Abraham, grand festival francophone. C’était il y a plus de vingt-cinq ans. Dans la foule de spectateurs, un certain Jean-Louis Foulquier. De retour à Paris, il dîne ave ses potes Higelin et Lavilliers. À Québec, ils sont 6 millions entourés d’anglophones et ils organisent ce festival. Nous, ici, nous sommes 60 millions et nous avons seulement Bourges, avec des têtes d’affiche anglophones.

Pendant vingt ans, Jean-Louis Foulquier se chargera de la programmation, mais aussi de l’aspect gestion, ce qui l’enthousiasmait moins.

J’essayais juste de trouver assez de fric pour mettre en place des projets sans me ramasser. Paul Personne par exemple, toujours avec sa gratte, et il jouait avec tout le monde.

Jean-Louis Foulquier se souvient de moments magiques, imprévus. Lui et Barbara, je les connaissais depuis l’adolescence. Barbara refusait les concerts en plein air, et à moi, elle a dit oui!

Je pense aussi à Philippe Léotard, que j’ai poussé à chanter ; à Véronique Samson, qui était dans le creux de la vague et qui, après les Francos, a vendu 800 000 albums.

La veille des Francos, il n’avait réuni à Mont-de-Marsan que 1 700 personnes.

Il y avait des inconnus, que je mélangeais avec d’autres.

Des Francos, Foulquier en parlerait des heures, sans nostalgie, seulement comme d’une fête qui a duré vingt ans. Mais passer de plus en plus de temps à chercher de l’argent le lassait.

Et le cinéma, où il avait débuté dans les années 80, le faisait encore rêver. S

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