Ils font scène commune

Prenons quatre noms au hasard : Dominique Cravic, Daniel Mille, Bobby Rangell et Nibs Van der Spuy. A priori, une large majorité du public ignore tout de ces artistes, programmés à partir d’aujourd’hui et jusqu’à samedi. Le festival rochefortais n’a rien contre Lady Gaga, Jenifer ou Mickaël Miro. Ce n’est pas le genre de la maison, hermétique aux sirènes de la chanson commerciale. Ici plane surtout l’ombre de Maxime Le Forestier, Peter Gabriel, Nina Simone, des regrettés Claude Nougaro et John Lennon.

Ceux-là ne monteront pourtant pas sur scène – surtout les morts -, mais d’une certaine façon, leur talent sera évoqué durant cette huitième édition du festival Rochefort en accord.

Bref, des artistes qui ont marqué leur époque et continuent de hanter nos mémoires musicales\u2026 Des artistes autrefois côtoyés ou accompagnés par les chanteurs, musiciens et autres compositeurs conviés dans la cité de Colbert.

«La plupart des musiciens présents à Rochefort étaient connus et très actifs dans les années 1960 – 1970», explique Christophe Pineau.

D’après le programmateur de La Poudrière, leur présence confère au festival une tonalité «unique», «décalée» et «atypique».

De la Corderie au transbordeur, en passant par le jardin du théâtre, ces «zikos» vont donc mêler leurs influences, additionner leurs talents et revisiter la musique.

Le programmateur de Rochefort en accords, Philippe Thieyre, use de tout son talent pour savoir quel artiste irait bien avec le potentiel de tel autre.

De plus, Rochefort en accords n’a pas attendu d’être organisé pendant les Journées du patrimoine pour sublimer les lieux magiques de la cité. S

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