A la conquête

Non qu’un important procès d’assises y eût élu domicile. Mais hier encore, les marches du palais de justice de Saintes ne désemplissaient pas. Deux jours pour appréhender le monde des «gens de robe» par une autre lucarne que celle, un peu déformée, du petit et grand écran. Contre toute attente, cet édifice synonyme de condamnations et de crimes a piqué la curiosité de nombreux adeptes des Journées du patrimoine.

Direction la salle des assises où les curieux ont été surpris à toucher les sièges où se placent, pendant le procès, le jury d’assises et la cour.

D’autres ont flâné dans la salle des pas perdus attendant que les deux autres salles, celle dévolue au tribunal de commerce et celle pour les audiences correctionnelles se vident un peu afin d’y pénétrer à leur tour.

Dans chacune d’elle, les professionnels exerçant entre ces hauts murs évoquaient leurs métiers étiquetés par de nombreux codes hermétiques, avant cette journée, au grand public.

Cette participation des élèves du conservatoire de musique et de danse de Saintes a éclairé, elle aussi, le palais de justice d’un jour nouveau.

Moins sombre, moins solennel et accessible, ce haut lieu de la justice saintaise s’est finalement volontiers laissé apprivoiser le temps de deux après-midi avant de reprendre ses fonctions, plus austères, dès aujourd’hui. S

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