Les commerçants et l’archéologiques

Depuis mercredi dernier, les archéologues de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) ont investi la place du 11 Novembre pour y réaliser des sondages et dénicher des traces de vestiges antiques ou moyen-âgeux.

Du coup, toute la grande place a été fermée pour laisser œuvrer les tractopelles.

Le marché du mardi et du vendredi matin a ainsi été déplacé quelques mètres plus bas, au sud, sur l’emplacement du petit parking.

Un transfert qui, pour certains commerçants, n’a pas posé de problèmes, mais qui, pour d’autres, a entraîné une vilaine soupe à la grimace.

Dans la nouvelle configuration, Arnaud Soudey, fromager, s’est par exemple retrouvé, comme d’autres, coincé tout à fait derrière, le long de la rue qui jouxte l’ancien hôpital, caché par les toiles et les camions d’autres commerçants se trouvant devant lui.

À 10 h 30, il n’avait vu que trois clients. Là, ce n’est pas la peine d’y penser puisque personne ne passe.

En face de lui, Maeva, qui vend du pain, était encore plus désabusée. Vous ne me verrez pas la semaine prochaine.

Parce que les clients aussi ont été au début quelque peu déboussolés par ce changement.

«D’abord, on n’a pas trouvé de places pour se garer», soulignait une mamie toute fringante.

Pourtant, toute une rangée de voitures étaient stationnées le long du cours Reverseaux.

Le problème du stationnement a en effet aussi alimenté les discussions du vendredi matin.

«Peut-être que si on avait choisi de déménager le marché sur le site Saint-Louis, ça aurait libéré quelques places de parking là où nous sommes actuellement», avançait un commerçant.

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