Les portraits de Patrick Mesner

Il y a ce noir et blanc de Gainsbourg. L’un de ses clichés les plus fameux. Le chanteur saisi dans une de ses postures habituelles, clope au bec. Une scène immortalisée au Festival de Cannes en 1983. Un jeune photographe qui court le monde et traque les coups. Il n’a pas le sou, dort dans sa voiture mais a un insatiable appétit d’images et un oeil très sûr.


Je faisais les rendez-vous des radios, pour manger gratuitement dans les buffets. Ce jour-là, Gainsbourg était l’invité de RTL. Remo Forlani m’avait donné l’info. Il m’aimait bien, car il voyait que j’étais pugnace et fauché.

Je fais une dernière image quand on est sorti du studio…L’image trône en bonne place de l’exposition «Histoire de portraits, de Gainsbourg à Wenders» que lui consacre la galerie Buisson jusqu’au 5 janvier.

Mazarine Pingeot, dans la maison natale de son père, à Jarnac. Le maire de Jarnac m’appelle à 9 heures, un dimanche matin, pour me dire qu’elle acceptait de me recevoir.

Patrick Mesner marche à l’émotion, au coup de coeur. Quand il apprend que l’auteur du «Quatuor d’Alexandrie», Lawrence Durrell, s’installe à Sommières, dans le sud de la France, ni une, ni deux, il file.

Jusque-là, tous ces clichés, la plupart publiés dans des journaux du monde entier, n’avaient jamais été exposés.

Les gens sont habitués à faire des photos de studio.

C’est la rencontre avec Benjamin Caillaud, photographe, directeur de la galerie Souchon qui l’a convaincu.

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