Embarquement mouvementé

Un métier exigeant et difficile, soumis à maints aléas, pas seulement météorologiques. Les organisateurs des croisières au départ de La Rochelle, proposées durant quatre jours, peuvent en témoigner. Après les interrogations de ces dernières semaines au sujet de la venue d’un paquebot au port de commerce de la Pallice, puis du programme de la croisière, leurs nerfs ont encore été mis à l’épreuve hier.


Pour commencer, le «Thomson Spirit», remplaçant le «Costa Atlantica», est arrivé hier matin, vers 10 h 30, en provenance de Palma (Espagne), avec un peu de retard, en raison d’une météo peu favorable sur sa route.

Tant pis pour le petit-déjeuner prévu à bord qu’espéraient les passagers qui, eux, étaient à l’heure à La Rochelle, aux différents points de rendez-vous fixés, au belvédère, en centre-ville ou en gare de La Rochelle.

On nous a dit que le bateau avait été retardé à cause d’une tempête.

«Je leur tire mon chapeau, car ce n’est pas facile de gérer ce genre de situation au dernier moment», ajoutait sa voisine, tout sourire, en arrivant enfin au môle d’escale du port, face au «Thomson Spirit».

On a attendu une heure, puis on est montés dans le bus, où on a patienté encore presque une heure, et maintenant on doit attendre d’enregistrer nos bagages.

Le ton est monté à l’intérieur du hall d’embarquement. Une dame âgée a même fait un malaise.

L’agence de voyages de Rochefort n’est pas l’organisateur de cette croisière rochelo-rochelaise, «une première du genre en France», selon Djamel Bellehchili, président d’Energy Event, entreprise de Boulogne-Billancourt à l’origine de cette croisière pas comme les autres.

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