Vagdespoir s’adapte

L’association Vagdespoir se singularise sur bien des plans. Sous l’impulsion de son fondateur, Ismaël Guilliorit, depuis neuf ans, Vagdespoir oeuvre à construire des ponts entre handicapés et valides, par le biais de la découverte et de la pratique des sports de glisse aquatiques essentiellement. De ces plongées dans le grand bain naissent des relations privilégiées, terreau d’une plus grande compréhension mutuelle.


Vagdespoir se distingue aussi du commun des associations par son mode de fonctionnement.

Les entreprises privées sont ses principaux, pour ne pas dire uniques, bailleurs de fonds.

Moins par choix idéologique que par défaut.

Lorsqu’il a tapé aux portes des collectivités et des institutions, Ismaël Guilliorit a bien perçu, en effet, toute la singularité de son entreprise de rapprochement entre «handis» et valides à travers le sport-découverte.

Les deux associés s’intercalent entre les catégories bien ordonnées de l’administration, des communes, des conseils généraux\u2026 et les enveloppes budgétaires qui correspondent.

Ismaël Guilliorit assure «comprendre» qu’on lui objecte aussi, par exemple, que «Vagdespoir n’est pas l’association du coin» quand il va frapper à la porte d’une mairie sur le territoire de laquelle il projette l’une des quelque 40 actions que l’association mène chaque année sur le littoral atlantique.

Ce n’est pas être ingrat ou impoli : l’association a des contraintes réelles.

Ces contraintes, ce sont les contraintes inhérentes au handicap.

Le matériel adapté coûte cher, le matériel pour le transporter aussi.

A fortiori quand il faut racheter une remorque et du matériel, volé une nuit d’août parce que l’association n’a eu d’autre choix que de stationner l’attelage dehors, avant un déplacement.

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