Un gâchis d’espace

Le 503e régiment du train a quitté La Rochelle en 1998. Depuis, la caserne Mangin qui l’abritait a subi deux tempêtes et bien des tractations. 5,5 ha à deux pas du centre-ville, cela suscite bien des convoitises. Édifiée en 1910, elle a donc abrité des militaires pendant quatre-vingt-huit ans.


Quand le 503e a fermé le ban, le ministère de la Défense, propriétaire du site, a fait une savante passe au ministère de l’Intérieur qui avait l’intention d’y installer son nouveau commissariat et les CRS, actuellement caserne Renaudin.

Permis de lotir et permis de construire furent donc délivrés logiquement à l’État, souverain au début des années 2000 pour ces deux projets de transfert.

Mais le paquet cadeau comprenait également la réalisation d’un bâtiment pour la Direction départementale de l’équipement (qui est devenue, depuis, Direction départementale des territoires et de la mer) et une partie rétrocédée à la Ville le long de l’avenue des Cordeliers.

Le ministère de l’Intérieur a dû renoncer à y déplacer les CRS en raison de l’état de délabrement des bâtiments.

Quant au futur commissariat espéré depuis vingt ans, il est toujours au stade de projet quelque part dans les cartons du ministère.

Et, vu la situation financière de la maison France, il se pourrait bien qu’il attende encore un peu.

Un montage un peu inédit dans la mesure où la Ville n’a pas fonction à construire un commissariat.

J’ai répondu que je n’étais pas contre si on nous garantissait la neutralité financière de la Ville.

Le ministère a le dossier en mains, maintenant rafraîchi par la lettre du maire de La Rochelle.

Outre le fait que cela représente tout de même près de 200 familles, nous avons besoin des CRS.

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