Alors que Coop Atlantique s’engage dans la procédure légale d’un plan de sauvegarde de l’emploi lié à la restructuration de ses entrepôts, Loïc Pelletier, président du directoire de la coopérative de distribution alimentaire dont le siège social est implanté à Saintes, en situe les enjeux pour l’entreprise comme pour ses salariés.
Pour quelle raison supprimez-vous l’un de vos trois entrepôts actuels situé à Ingrandes, près de Châtellerault, pour vous concentrer sur les deux sites de Saintes et Limoges?
Il ne s’agit pas d’un problème de sureffectifs puisque nous conserverons autant d’emplois qu’aujourd’hui, soit un total de 392, mais répartis sur deux entrepôts contre trois à l’heure actuelle.
Nous devons résoudre des problèmes de répartitions géographique et technique.
Notre partenariat, depuis janvier, avec Système U ouest nous permet de régler plus facilement ces problèmes à travers des synergies avec les entrepôts U.
Ils sont prioritaires pour retrouver un poste dans la logistique, à Limoges / Condat, qui passera de 104 à 160 postes de travail, ou à Saintes dont les effectifs augmenteront aussi, passant de 146 à 232 salariés.
Ces salariés sont, dès à présent, informés de tous les postes disponibles à Coop Atlantique, dans le cadre de la mobilité interne.
Certains ont visité nos entrepôts et reconnu leur vétusté actuelle.
Il faut aussi rappeler un point d’histoire.
Sollicitée par les pouvoirs publics lorsque les Américains ont quitté leurs bases militaires en France, Coop Atlantique a repris, en 1968, les baraquements d’Ingrandes et les personnes qui y travaillaient.
Par la suite, tous nos magasins de Charente-Maritime et Charente seront ravitaillés en produits frais par les entrepôts U de Fontenay-le Comte.
Concernant les produits secs, Saintes ravitaillera les magasins des deux départements charentais quand Prahecq (Deux-Sèvres) et Trélazé (Maine-et-Loire), deux entrepôts U, serviront les autres.
