Des ingénieurs ont lancé l’expérimentation d’une centrale solaire

C’est un drôle d’engin aux allures de station spatiale qu’on retrouvera peut-être, un jour, sous une forme moins encombrante, sur les toits de nos immeubles, commerces ou bâtiments publics. D’une expérimentation qui constitue une «première mondiale», explique Jean-Louis Bouvier, le doctorant de l’Université de La Rochelle en charge du suivi des opérations.


Le projet Micosol consiste, précisément, à mettre au point une station de captage de l’énergie solaire pour produire de l’électricité et de la chaleur à petite échelle.

Dans les grandes lignes, le principe est le suivant : le soleil chauffe à 250 degrés un concentrateur de 12 mètres de long où passe de l’eau, ce qui génère de la vapeur.

Résultat : le dispositif doit permettre d’exploiter environ 70 % de l’énergie du soleil, contre seulement 15 %, aujourd’hui, pour les panneaux photovoltaïques que l’on peut trouver dans le commerce.

Il appartient au Laboratoire des sciences de l’ingénieur pour l’environnement (en cours de labellisation par le Centre national de la recherche scientifique) de l’Université de La Rochelle – auquel appartiennent Jean-Louis Bouvier et son chef de projet, Patrick Salagnac -, de valider les hypothèses et de surmonter les difficultés techniques imprévues avant d’imaginer produire de manière industrielle.

Delphine Batho, ministre de l’Écologie, a annoncé hier la mise en place d’un plan de soutien à la filière solaire (production, fabrication de panneaux photovoltaïques) avec la volonté de soutenir les projets innovants.

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