Pour les uns 2012 aura été une année «compliquée», pour d’autre, elle aura été «couçi-couça»… Autant dire que les douze mois que viennent de s’écouler n’auront pas soulevé l’enthousiasme chez les commerçants royannais (comme dans l’ensemble des villes françaises d’ailleurs!). Il suffit de se souvenir du nombre de vitrines peintes en blanc vues au cours de l’année dans les rues du centre-ville pour se rendre compte de la fragilité de certains commerces.
Ainsi par exemple, une franchise d’ameublement et de bibelots, pourtant très tendance, a tenu à peine neuf mois (de décembre 2011 à août dernier) à l’angle du boulevard Aristide-Briand et de la place Charles -de-Gaulle.
Les commerces traditionnels et bien ancrés dans le paysage local ont moins souffert, mais ont accusé le coup.
«En 2012, pour la première fois nous avons été en léger négatif», admet Maryline Lafitte de la célèbre quincaillerie Juglas de la rue Notre-Dame, et par ailleurs, présidente de l’association de commerçants du centre-ville Royan Shopping.
Ce sont sensiblement les prix pratiqués à Bordeaux!
Pas forcément pessimistes, mais bien réalistes, les commerçants ne s’attendent pas à des miracles pour 2013!
Une année étale, et je m’attends à la même chose pour cette année.
Les soldes ont débuté hier et cette première journée était dans l’ensemble satisfaisante.
