Il est 19 heures et des poussières, et le rez-de-chaussée de l’hôtel de la Monnaie, près du Vieux-Port de La Rochelle, est occupé par des gens attachés, de près ou de loin, à la production du film et par des journalistes.Mathilde Seigner, souriante et détendue, sirote son champagne en attendant que son complice dans «Max» s’installe à ses côtés.
Joey Starr – Didier Morville pour l’état civil – est accroché à son portable et abrité derrière des lunettes.
Sauf que dans le film l’acteur est sacrément plus à l’aise.
«Mal luné», comme il le précise à l’intention d’un radio-reporter qui le tarabuste avec son image de «gros dur».En tout cas depuis qu’il est devenu acteur.
Sinon, il ne passerait pas aussi bien, aussi nature, dans la peau du flic de «Polisse» et dans celle du papa poule de «Max».
«C’est vrai, je ne connais rien au rap, mais je me suis mise à écouter ses chansons», ajoute Mathilde, prenant la défense d’un Starr qui ne lui demande rien. Le rappeur et la petite-fille de Louis Seigner!
C’est pourtant sur ce duo – complété par une petite fille surdouée – que Stéphanie Murat a misé pour un conte moderne baptisé «Max».
On le reverra bientôt à l’écran, et chaque fois en flic, dans «Colt 45» (avec Gérard Lanvin) et dans «Miserere» (avec Depardieu).