Un cinq-mâts

Pendant un court moment, une quinzaine de minutes, ce fut un pont suspendu.Puis les longs câbles qui le retenaient dans la nuit étoilée le déposèrent avec délicatesse et précision, au-dessus de voies ferrées désertes.Plus rapide que prévue, l’opération était programmée depuis deux ans.

Un minimum pour obtenir l’autorisation de la SNCF de suspendre la circulation des trains et de couper l’électricité dans cette partie du réseau, procédure beaucoup plus lourde qu’elle n’en a l’air.

Ainsi, le premier train étant prévu de passer à 7 heures du matin, au départ de la gare de La Rochelle, chaque minute était précieuse.

Les deux grues situées de chaque côté de la voie ont commencé le levage vers minuit de la structure de 36 mètres de long et trois de large, pour un poids de 40 tonnes d’acier plus 35 tonnes de béton qui la fixeront solidement.

Personne ne croyait possible de faire un tel projet pour 250 000 euros.

Au final, le montant total atteint 320 000 euros, payé un tiers chacun par la Ville de La Rochelle, la CdA et l’État.

Avec EGCA, nous avons réussi à trouver des solutions techniques pour abaisser les coûts, en éliminant par exemple les fioritures.

Le filet de protection lui-même, imposé par la SNCF, a l’apparence de voiles.

Le pont des Charentes, lui, sera rouvert aux voitures dès la fin de cette semaine.

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