Qui veut racheter Brossard ?

Ses quelque 90 salariés en ont eu la confirmation mardi lors d’une réunion extraordinaire du comité d’établissement, en même temps qu’ils apprenaient que leur employeur, Les Comptoirs du biscuit, allait déposer le bilan dans les prochains jours.Le petit pâtissier angérien, devenu le premier employeur de la ville dans les années 60 avec 750 salariés, s’est fait dévorer par les multinationales de l’agroalimentaire qui, depuis un demi-siècle, se partagent le gâteau.

CCA avait racheté Brossard-France et ses trois unités de Saint-Jean-d’Angély, Terrasson (Dordogne) et Marcq-en-Bareuul (Nord).

Elle s’était engagée à investir 35 millions de francs (5,4 M€) pour développer de nouvelles productions sur le site angérien où 94 emplois avaient été conservés.

Depuis 2010, les Comptoirs du biscuit sont sous l’autorité de la société IRD (Ingénierie restructuration et défaisance) dont l’intitulé résume l’objet social.

Fidèle à sa réputation, Monique Piffaut ne répond pas aux sollicitations des médias; ses collaborateurs non plus.

La production baisse régulièrement chaque année «de 15 % environ», le personnel se trouve en sureffectif et le passif se creuse.

Monique Piffaut ne semble pas au mieux de sa forme, même si elle figure en bonne place dans le classement des 500 plus grosses fortunes de France publié par notre confrère «Challenges».

Les journaux économiques s’inquiétaient en novembre des difficultés des jambons Madrange qu’elle avait rachetés à l’été 2011.

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