Ils ressemblent à des moustiques, volent comme des moustiques mais ce ne sont pas des moustiques : les chironomes, sosies désarmés des moustiques, pullulent actuellement en Charente-Maritime, notamment à la surface des plans d’eau et l’Établissement interdépartemental pour la démoustication atlantique, basé à Rochefort, est assailli de coups de téléphones.Pas question donc de déclencher le plan Orsec anti-mosquitos.
Il sera toujours temps si le temps vire au chaud, que les vases s’assèchent et que les femelles viennent y pondre.
Mais, en ce qui concerne les moustiques du littoral et des milieux salés, il faut savoir que les femelles pondent toute l’année mais ont besoin pour cela de vases asséchées.Et il y a eu tellement de pluie qu’il n’y en a quasiment pas en ce moment.
Mais bien une année à chironomes dont l’éclosion a été favorisée par les conditions météorologiques.
Pour les moustiques d’eau douce, c’est un peu différent de leurs cousins de l’eau salée.L’eau est en train de se retirer doucement des terres.Il faut donc surveiller de très près l’évolution des lieux de ponte potentiels.
L’agent, équipé d’un pulvérisateur, traite le secteur infecté avec un larvicide biologique, le BTI, une bactérie naturelle du sol sélectionnée pour son action exclusive sur les larves de diptères.
Mais l’établissement a également besoin de la population pour l’aider tout d’abord à localiser les sites infectés.
Intrus orginaire d’Asie comme le frelon asiatique, le «tigre», potentiellement porteur de maladies comme la dengue ou le chikungunya, a déjà été signalé dans 17 départements du sud dont le Lot-et-Garonne.
http://www.eidatlantique.eu. EID Atlantique, rue Toufaire, 17300 Rochefort
