Le ras-le-bol des commerçants

L’assemblée générale constitutive doit avoir lieu avant l’été.Les commerçants de l’ancienne galerie commerciale de l’Aquarium et des deux îlots qui bordent la plage des Minimes ont décidé de se constituer en association.«C’est le seul moyen de se faire entendre de la municipalité», assure Bernard Couturier, patron du tabac-presse Le Bounty.Le commerçant fait partie de ceux qui nourrissent un fort sentiment d’abandon teinté de colère, le long de l’avenue du Lazaret, onze ans après le départ de l’Aquarium pour le quai Louis-Prunier.

Denis Leroy, l’adjoint au maire en charge du quartier, est d’accord sur un point avec les commerçants du bout du quartier des Minimes en colère : le Grand Pavois.

L’élu reconnaît en effet volontiers que, l’an dernier, «le Grand Pavois s’est coupé, physiquement, des commerçants» présents autour du bassin à flot.

Il pointe d’abord la spécificité initiale, historique, du quartier.

Les intérêts des commerçants «à l’année», des purs saisonniers (propriétaires des murs ou locataires) et des ambulants ne sont pas forcément les mêmes.

Ce qui semble devoir être le cas avec la création de l’association.

La question de l’état de décrépitude des bâtiments de la galerie commerciale pose davantage problème.

Quand les touristes les voient, ils n’en reviennent pas.

Ça ne donne vraiment pas l’image d’un quartier soi-disant touristique où l’on a le plus grand port de plaisance d’Europe sur l’Atlantique!

Avec le temps, la crasse s’est amassée sur les tôles blanches du toit.

Il arrive que des morceaux de plafond tombent.

Et d’expliquer, pêle-mêle, que «rien n’est fait», au bout des Minimes, pour attirer les Rochelais ni accueillir dignement touristes et plaisanciers.

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